samedi 5 mars 2016

La Cavalcade des Blogs : Rencontres.

Toute nouvelle bloggeuse, je participe aujourd'hui pour la première fois à la Cavalcade des Blogs qui est, pour cette 25ème édition, lancée par Cavali'Erre.


Pour cette 25ème édition, le thème est "Rencontres". Une ou plusieurs. Je pense que pour les personnes me connaissant depuis quelques temps, vous savez déjà quelles seront les rencontres dont je vais vous conter l'histoire sur cet article. D'avance, je m'excuse pour les personnes pensant que je délaisse certains de mes chevaux par rapport aux autres, mais cela serait illusoire de penser que tous les chevaux sont les mêmes à mes yeux. Je les aime tous, TOUS, mais il y en a forcément qui sortent du lot ..

Rencontres.

La première histoire se déroule le 12 novembre 2006. J'ai à ce moment-là 12 ans & mes parents m'emmènent voir une petite jument à vendre. Elle s'appelle Diva, elle a 13 ans. L'essai se passe, nous rentrons à la maison. Mes parents sont emballés, je suis mitigée. Quand on a 12 ans, on a pas forcément les pieds sur terre alors on veut pas d'un "vieux cheval qui bouge pas", on se dit qu'on devrait avoir un jeune cheval fougueux. Puis fort heureusement mes parents eux ne se sont pas laissés influencer par mes yeux de chien triste. Le 18 novembre 2006 celle qui fut renommée Douune à la longue arriva à la pension.


Le nombre d'erreurs que j'ai pu faire avec cette brave Douune .. Cette fabuleuse petite jument que mes parents me firent l'immense bonheur de m'offrir pour mes 13 ans. Cette chance que j'ai eu sans avoir à demander, sans avoir à réclamer d'avoir un cheval. Je suis bien consciente de la chance que j'ai eu.

Les jours passent, nous allons beaucoup en balade, j'essaie de faire un semblant de travail sur le plat, je commence à la mettre à l'obstacle un peu maladroitement, n'ayant jamais pratiqué réellement l'obstacle dans le club où je montais. Elle s'est montrée douce, patiente, maternelle. Elle m'a laissé passer certaines choses mais a su me remettre en place quand j'allais trop loin.


Au fil des années, nous avons beaucoup évolué, j'ai grandi à ses côtés & elle m'a emmené avec douceur là où j'en suis maintenant. En 2008 je récupère Douune à la maison & notre relation s'est encore développée, car mine de rien entre venir juste pour travailler avec & y passer plusieurs fois par jour pour l'alimentation, ça change pas mal. Le travail en liberté s'amplifie, nous allons en balade en liberté monté ou à pied, nous sommes vraiment fusionnelles comme deux sœurs.


Malgré tout le bonheur que je retirais de la liberté, je continuais sur ma lancée malsaine des muserolles croisées, rênes allemandes & compagnie. Ma jument me donne tout, m'offre sa confiance & moi je continue jour après jour de la trahir, d'abuser de sa gentillesse sans failles. J'ai très mal vécu l'époque de ma grosse remise en question, car j'avais mal. J'avais mal à l'intérieur de moi. J'avais mal d'avoir aussi facilement cédé à la facilité, cédé au chant des sirènes. Mais après un long travail sur moi-même, j'ai réussi à me défaire de la culpabilité pour profiter pleinement des moments passés avec mes chevaux.


Un bond dans le temps, nous sommes en novembre 2013. Une jument arrive chez moi en pension travail, puis dépôt-vente. Elle est banale, sympa mais ne m'a pas vraiment tapé dans l'oeil. Elle s'appelle Atina & a 6 ans, n'a fait à ce jour quasiment que de la balade avec son propriétaire débutant. C'est dans l'année 2013 que je traine un peu au hasard sur Leboncoin & tombe sur l'annonce proposant une jument à monter, car manque de temps. Après différentes échanges, ils trouvent finalement une cavalière, qui achètera ensuite son propre cheval .. Reprise du contact, Atina arrive à la maison quelques jours plus tard. Cette sympathique petite bouboule Espagnole, toute grise, tout ce que je déteste, finalement. (Oui, je sais, j'insiste beaucoup sur le fait que cette jument me rebutait pas mal niveau morphologie, race, robe, bref de superbes à priori.)


Le temps passe, le temps défile & je commence de plus en plus à apprécier cette petite jument. Le travail, je ne le cache pas, fut extrêmement long pour lui passer la mauvaise habitude, dû à un travail orienté dans ce sens là, de s'enfermer très fortement jusqu'à avoir le menton contre le poitrail. Il ne nous aura pas fallu moins de 2 ans pour régler ce problème, qui revient parfois à l'arrêt quand elle s'énerve, s'impatiente. A force de passer du temps avec, forcément, la complicité s'installe & l'idée de la voir partir me chagrinait un peu mais "c'est le job" comme je me disais régulièrement, comme pour me rappeler à l'ordre.


Je débute la saison 2014 en avril, malheureusement la semaine de notre premier concours officiel, nous chutons dans un oxer. La jument est terrifiée à l'idée de sauter, après quelques essais infructueux & de nombreuses éliminations, je décide de tirer un trait sur sa carrière pour le moment, un peu déçue mais sachant que c'était pour le mieux. Pendant des mois, la jument n'a pas vu une seule barre, une simple barre posée à terre la mettait dans des états de stress pas possible. Après un long travail sur le plat & à pied, la jument reprend l'obstacle sur des lignes, puis en stage & nous commençons les concours au retour de la saison en 2015. La jument est formidable, je m'éclate avec .. au début. Puis les soucis reviennent, la jument saute dans la contraction, je me laisse doucement endormir & la monte dans la force, en tirant & poussant armée d'éperons & de cravache.


Entre temps, en août 2014, ma belle Douune me quitte d'une colique dont on ne pourra pas, cette fois ci, la sauver. C'est un énorme coup dur pour moi, c'est tout mon monde qui s'écroule. Mon enfance, mon innocence, mon entrée dans la vie adulte, mais mes bêtises aussi. Ma première jument.. Ce cheval qui nous marque au plus profond de notre âme.. Suite à ce drame, je décide de garder ma jolie Atina à mes côtés. En octobre 2014 je prends la décision de l'acheter, non pas pour remplacer ma Douune, mais parce que je suis intimement persuadée que nos destins sont liés, que nous ne nous sommes pas rencontrées pour rien, que je n'ai pas répondu à cette annonce pour rien, que ses anciens propriétaires ne m'ont pas recontacté par hasard..


Deux histoires totalement différentes, l'un qui s'est terminée, l'autre qui continue de s'écrire.. Dans le regard de ma Atina, j'ai parfois l'impression de retrouver ma Douune, toute sa douceur, sa bienveillance, son air maternel avec moi. Deux juments pour lesquelles je n'avais pas eu le coup de foudre au premier regard mais qui ont changé ma vie. Deux rencontres inattendues, deux rencontres bouleversantes & tendres. Les mots me manquent pour exprimer à quel point ma Douune me manque & les larmes montent, ma gorge se noue quand je repense à tout ce qu'on a vécu, quand je tombe sur des publications où je dis que "j'espère que mes deux vieilles seront toujours là pendant encore les dix prochaines années".

Merci à mes princesses de m'avoir mené jusque là.
Merci à vous de m'avoir lu.


samedi 27 février 2016

Concours du mois de Février

Ce mois-ci, Atina & moi avons participé à deux compétitions. Le dimanche 21 en Amateur 2 Maniabilité 1m05 en Hunter & samedi 27 en Prépa 105 en CSO. Aujourd'hui je reviens sur ces deux épreuves.

Dimanche 21 Février 2016


C'était pour première pour moi, je n'ai jamais fait de hunter. Le concept est plutôt intéressant, il met en avant le dressage du cheval & je trouve ça sympa. Petite note personnelle, j'ai été plutôt fière de réussir à natter la queue d'Atina qui est dermiteuse !

Arrivées à 9h45 sur le concours, nous effectuons, avec Céline (qui faisait la Club 2), la reconnaissance. Le tour n'est pas compliqué, les difficultés du parcours sont relativement faciles. Trois passages imposés, un saut décalé à gauche, un saut de biais, un saut de puce & deux contrats de foulées. Rien d'insurmontable en somme.


La détente se passe relativement bien sur le plat, puis une fois à l'obstacle les mauvaises habitudes reviennent au grand galop. Rênes raccourcies, dos figé, mâchoire serré & respiration coupée. Tous les éléments pour avoir une Atina complètement chaude, difficile à contrôler. J'arrive à obtenir quelques sauts pas trop mauvais mais avec des abords & des réceptions très moyens..


C'est à mon tour d'entrer en piste. Je raccourcis encore mes rênes, beaucoup trop. La jument trépigne & me tire, impossible de rester au pas ou même au trot. C'est alors une jument complètement angoissée par ma crispation que l'on retrouve en piste. Des abords catastrophiques, des courbes pas du tout propres.. Deux refus sur les deux doubles de ma faute, on frôle l'élimination car Atina s'arrête sur le saut de puce, étant donné la petite hauteur je n'hésite pas à lui demander de sauter de l'arrêt.


Nous nous en sortons avec un total de 35/100 & sommes 4ème/5. Plutôt contente car nous obtenons 35/40 pour les contrats de foulées ! Une bonne expérience à refaire !


Samedi 27 Février 2016

Ce matin, j'ai retrouvé les terrains des CSO en préparation pour la saison qui arrive après une trêve hivernale qui nous aura fait le plus grand bien. Depuis le début du mois, je travaille avec un nouveau coach, Timothée Maurin, dans ses écuries à Beaumont les Valences, les Écuries de la Véore que je conseille vivement. Nous sommes vraiment sur la même longueur d'ondes & ça fait grand bien de trouver de telles personnes pour redonner confiance en soi, en son cheval, en son couple.


Mieux respirer, être plus souple & aussi & surtout .. moins réfléchir !! C'est une chose que l'on m'a souvent faire remarquer depuis quelques temps, j'intellectualise trop mon équitation, je suis trop rigide & ça angoisse un peu ma Titoune. Donc après avoir réappris à respirer, à me détendre, à prendre conscience de mon corps & celui de ma jument, nous avons réappris à aborder les obstacles. Les rênes quasiment flottantes, je n'ai pas souvenir d'avoir eu ma jument aussi bien un jour ..

Après une semaine à faire des exercices de respiration à pied, pendant que j'étais au travail & à avoir des pensées positives, nous voilà enfin sur le concours aux alentours de 8h30, après 8min de trajet. Oui oui c'était très long ! Je suis très sereine contrairement aux concours que j'ai pu faire avant où j'avais toujours le cœur qui palpitait.

Au paddock, la jument est fantastique, je pense à mes exercices de relaxation. Je pense à ne pas me fermer, à ne pas raccourcir mes rênes au fil de la détente & tout se passe pour le mieux.

Nous entrons ensuite en piste, je suis étonnée, contrairement à d'habitude Atina ne trottine pas, elle est gentiment au pas, sous contrôle. La cloche sonne pour nous donner le départ, je prends le galop & à la différence de dimanche dernier, ma petite jument reste dans un petit galop tout à fait calme comme nous avons désormais l'habitude d'avoir. Une petite barre sur le 9, faute de postérieurs, mais un parcours dans le calme, où je pense à respirer, à me détendre, à soigner mes courbes, mes abords, mes réceptions. Je me suis vraiment faite plaisir .. C'est un tel bonheur de voir que le travail paie. Un tour pareil, ça met en confiance pour la saison qui arrive. Merci ma petite jument !!


jeudi 25 février 2016

Premiers contacts, partie II.

Cet article est la continuité du premier article sur le sujet, Premiers contacts, partie I, où j'abordais principalement les premiers contacts en liberté, en observation extérieure. Dans cet article, j'aborderais le travail plus "au contact", c'est à dire que l'on va demander plus franchement des choses au cheval, lui indiquer des choses, l'éduquer ou le rééduquer.

Premiers contacts, partie II.

Les chevaux qui arrivent chez moi sont tous différents. Ils ont tous un passé différent. Du cheval pas manipulé du tout, correctement manipulé, ayant été abusé par les enrênements, montés par une personne dure ou qui avait peur, bref des configurations toutes différentes auxquelles il est essentiel de s'adapter sans quoi les résultats ne viendront pas. Un cheval pourra comprendre en une séance ce qu'un autre mettra deux semaines à intégrer, il ne faut pas être pressé. Si nous nous disons que nous avons la journée, cela prendra quinze minutes, si nous nous disons que nous n'avons que quinze minutes, cela prendra la journée.


J'aime le travail à la longe ! On peut faire des tas de choses, observer comment fonctionne le cheval, jouer avec lui, créer un lien & le connecter à nous. La longe, contrairement à ce que l'on nous apprend la plupart du temps, ce n'est pas simplement rester planté comme un piquet au milieu d'un cercle, la longe dans une main & la chambrière de l'autre. C'est bien plus que ça ! Pour ma part je longe en licol ou caveçon afin de ne pas abîmer la bouche des chevaux, surtout dans le début du travail où ils ne comprennent pas forcément, peuvent partir d'un coup, puis cela est bien moins pratique pour pouvoir à volonté changer de main durant le travail. La non utilisation d'enrênements permet au cheval de comprendre, d'apprendre réellement & de manière durable, l'usage d'enrênements facilite certes la chose mais le cheval répond simplement à une contrainte exercée sur sa bouche, sa nuque, son dos & cherche à se soulager de cette contrainte plus qu'autre chose.


En complément du travail à la longe & durant toute l'éducation & la progression du cheval, j'aime les travailler à l'épaule en filet ou caveçon. C'est ainsi que j'aborde la cession de mâchoire, les flexions d'encolure, les extensions d'encolure de manière statique dans un premier temps. Grace à ces exercices, nous apprenons à nos chevaux à accepter le mors, à savoir quoi faire avec, à déverrouiller la mâchoire, la nuque, tous les muscles qui se contractent lorsque le cheval ferme fortement la bouche sur le mors, serre les dents ou grince des dents. Une bonne éducation ou rééducation à la main est essentielle pour pouvoir espérer travailler en harmonie avec son cheval.


Je poursuis ensuite avec un travail à l'épaule pour commencer à travailler avec le cheval dans le calme, mettre en application les apprentissages réalisés en statique, Mobiliser les hanches & les épaules à travers les épaules en dedans & les contre épaules en dedans sur le cercle constituent deux très bons exercices pour commencer gentiment à demander au cheval à se mouvoir, lui apprendre à prendre conscience de son corps.


Le travail à pied est un outil formidable tout au long de la carrière d'un cheval, & même après ! Je continue de travailler mes vieux chevaux à pied afin de leur permettre de conserver souplesse & un brin de musculature pour qu'ils vieillissent au mieux, sans souffrances ni raideurs dû à l'immobilité. On peut emmener ses chevaux dans un dressage assez poussé simplement par du travail à pied rondement mené. Des simples exercices comme l'épaule en dedans aux airs plus relevés comme le passage ou le piaffer. On peut construire une vraie musculature simplement dans le travail à pied, ce qui est également très bénéfique pour préparer des chevaux à l'éducation à la selle, reprendre des chevaux laissés à l'arrêt.


Ci-dessous, une vidéo où je montre les cessions de mâchoire, flexion latérales d'encolure ainsi que l'extension d'encolure dans le pli de manière statique.


lundi 15 février 2016

Premiers contacts, partie I.

Pour ce premier article, je souhaite partager avec vous ma façon d'agir dans les premiers contacts avec les chevaux qui arrivent chez moi, que ça soit pour le travail, la valorisation, débourrage, problèmes divers avec les hommes.

Premiers contacts

De manière générale, j'évite de regarder les chevaux au travail avec d'autres personnes surtout s'ils rencontrent des problèmes car cela me mettra des images négatives dans la tête, je préfère partir avec une image vierge du cheval, sans parasites.

Je préfère observer le cheval avec son propriétaire à pied, quand il va le chercher au pré, pendant le pansage. On en apprend déjà énormément rien qu'avec ces premières observations. Ainsi, je peux déterminer si mon aide sera nécessaire, adaptée ou s'il est plus sage de les rediriger vers quelqu'un d'autre.

S'en suit une observation en mouvements, quelques "manipulations" pour déterminer les éventuelles douleurs qui pourraient expliquer les comportements rencontrés. Mais chaque cheval reçoit systématiquement un check-up ostéo & dentiste sans quoi je refuse de travailler avec le cheval. Je sais que cela peut paraître catégorique, mais comment déterminer l'origine d'une défense si les causes de blocages, douleurs physiques ne sont pas écartées ?


Dans un premier temps, je passe du temps à observer le cheval au pré, d'abord seul puis au troupeau. Les comportements diffèrent généralement du tout au tout. Pour exemple, Orbes un hongre PRE était extrêmement proche de moi, à rechercher le contact constamment lorsqu'il était seul au pré. En revanche, à partir du moment où il a intégré le troupeau il m'est devenu difficile de l'attraper au pré sans user du join-up.


L'observation en mouvements en liberté dans la carrière nous donne une mine d'informations sur le cheval. La qualité de sa locomotion, s'il a un membre qui est plus en retrait par rapport aux autres, se déplace-t-il aisément ou ressent-on une certaine retenue, s'il a un côté qu'il préfère à l'autre,.. En recueillant ces informations, nous gagnons beaucoup de temps car nous avons une première idée sur les exercices vers lesquels se tourner afin d'améliorer les points faibles du cheval.


Il est pour moi essentiel de passer du temps à observer de manière extérieure les chevaux avant de vouloir travailler avec, puis de manière plus "intérieure" en interagissant avec eux. Leur faire comprendre qu'ils peuvent nous faire confiance, qu'ils peuvent se référer à nous. Pour cela, il faut être en paix avec son intérieur, ne pas être rempli de conflits, ne pas se laisser polluer par tous nos soucis extérieurs. Quand nous sommes avec nos chevaux, nous devons oublier tout ce qui rythme notre vie quotidienne sinon nous leur transmettons & le travail ne pourra se faire dans les meilleures conditions. Comment leur en vouloir ? Sommes-nous en confiance, respectons nous notre chef, notre supérieur au boulot s'il passe son temps à crier, à être incohérent, à être injuste & lui-même pas tout à fait sûr de ce qu'il fait ? Comme je le dis souvent, il faut toujours être sûr de soi .. même si on se trompe !

Sur la vidéo ci-dessous, une jument Arabe de 10 ans n'ayant jamais été sortie du pré, seulement quelques manipulations. L'éducation à la selle se fit en 1 semaine, en 1 semaine & demie elle allait en extérieure sans problèmes, en tête .. Ici, je cherche à capter son attention pour qu'à la fin, elle me prenne comme référent & ne cherche plus à me fuir lorsque je m'approche. A la fin de la séance qui n'a pas été filmé faute de batterie, la jument s'est laissée attraper & ensuite elle ne posa plus aucun problème.